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Allo!

Je suis une voyageuse, une amoureuse des paysage de bord de mer, une semi-nomade et une inconditionnelle kitesurfeuse.

Le futur de nos voyages - Partie 2

Le futur de nos voyages - Partie 2

Les actions envisagées

Imaginons que voyager est à nouveau permis.

Fermons les yeux et imaginons des voyages plus responsables, plus de contacts avec les locaux (selon les nouvelles règles sanitaires bien sûr) loin du tourisme de masse* avec une implication significative via du bénévolat ou du partage de compétences pendant le séjour.

Options éthiques à envisager pour ceux qui n’aiment pas le mode de vie sédentaire;

  • Opter pour d’autres formes de tourisme, à petite échelle, qui favorisent les petites villes et villages.

  • Privilégier l'écotourisme.

  • Avoir des connaissances de base de la culture et du patrimoine de l’endroit visité pour mieux interagir une fois sur place.

  • Chercher quelque chose de plus que seulement le soleil, la plage et le sable.

  • Avant de partir, tisser des liens avec des organismes terrain et offrir de son temps.

  • Aider les habitants des pays visités.

  • Envisager voyager avec un petit VR pour éviter de prendre l’avion.

  • Planifier ses vacances à des dates moins populaires et achalandés pour éviter la trop grande pression sur le territoire.

* «Le tourisme de masse est un mode de tourisme qui est apparu en raison de la généralisation des congés payés dans de nombreux pays industrialisés.

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Je crois sincèrement qu’il est possible de voyager de façon responsable sans sacrifier sa liberté. Les solutions ne sont pas si évidentes parce que nous sommes portés à opter pour le « Moins loin, moins d’avion, plus longtemps». Tendrons nous à voyager au Québec, au Canada, chez nous, en van ou en petit VR…

Hypothèses de nouveaux critères

  • Allonger mes séjours. Moins de fois, plus longtemps.

  • La destination devra être motivée par l’envie de solidarité du lieu visité.

  • Le motif du voyage se décidera par des critères éthiques.

  • L’implication bénévole devra être au cœur de mes décisions. Des prises de contact avec des organismes terrain devront être établies avant mon départ.

  • La compensation en carbone, corail s’imposera systématiquement.

  • Privilégier écoresponsabilité, vie locale et bénévolat dans la mesure où notre réalité rend possible de le faire.

Pour vivre une expérience forte et immersive, j’ai l’impression que la durée du séjour y est pour quelque chose. Avec plusieurs corps de métier opérant parfaitement à distance, c’est peut-être notre chance de faire une différence. Je suis consciente que ce n’est pas la panacée de tous de pouvoir être géographiquement libre de son lieu de travail. Cependant, il faut continuer de réfléchir et de discuter pour trouver les bonnes actions à poser pour nous tous.

« Le but et l’essence du voyage ne devrait-elle pas d’aller à la rencontre de l’humain, de sa différence et de la nature. »


La Thaïlande déjà en mode solution pour attirer les clients - > À lire dans le
Courrier International

Distance et hygiène irréprochable : voilà le credo des professionnels du tourisme thaïlandais, qui misent sur une nouvelle manière d’accueillir les voyageurs.

Photos: Nous avons eu le privilège de partager un repas avec la famille de Buran Lanta et de Nas Narathon lors de notre séjour d’un mois en Thaïlande. Buran et Nas sont des êtres humains extraordinaires, d’une pureté rare, avec qui je me serais facilement liée d’amitié. Quand on cherche à voyager autrement, c’est à ce genre d’expérience magique à laquelle je pense. Ça répond à notre besoin de voyage éthique et à notre souhait profond de ne pas dénaturer les endroits que nous visitons.

Habiter aux Îles

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Le futur de nos voyages - Partie 1

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