Portrait-aout-2019-IsabelleEmond_Iles-de-la-madeleine.jpeg

Allo!

Je suis une voyageuse, une amoureuse des paysage de bord de mer, une semi-nomade et une inconditionnelle kitesurfeuse.

Habiter aux Îles

Habiter aux Îles

Les Îles en voyage. Les Îles en permanence.

Je ne sais pas si tu es comme moi et que les camps de vacances ont marqué tes étés d’enfance, mais pour moi, les Îles-de-la-Madeleine, c’est retrouver ce feeling. C’est revivre cette frénésie, mais à l’âge adulte. Comme dans une colonie de vacances pour les grands, l’agenda déborde d’activités : au programme, des occasions de rencontres quotidiennes, la vie au grand air, rentrer seulement à la brunante, se lever avec le soleil… Une bouffée d’air frais dans les souvenirs d’autrefois.

Cet été, nous aurons accueilli une cinquantaine d’amis aux Îles, sans compter ceux qui habitent déjà ici. On se considèrent privilégiés de pouvoir y passer nos étés entourés de cette grande famille d’adoption.  

Les rencontres humaines sont notre quotidien ! 
— Isabelle

Mais tour à tour, ils partent ; les enfants retournent en classe, les parents, au travail, le «camp» se vide et prend un nouveau rythme. Mais pas tellement plus lent. Car au contraire, de ce que l’on entend ou que l’on peut lire de ceux qui y séjournent, on ne vient pas aux Îles pour se reposer. On ne se repose pas toujours aux Îles, car l’été, ça grouille !! On bouge, on kite, on marche, on organise des pique-niques, on monte des buttes, on organise des activités au bout du banc, on cuisine des repas avec les produits de la mer, on cueille, on pêche, on fait des excursions en mer… Et en temps normal, il y a une foule de spectacles d’artistes de qualité auxquels on peut assister, souvent dans un contexte plus chaleureux qu’en ville.

Photo© Isabelle Emond

Photo© Isabelle Emond

Alors, comme chaque été, on parle de s’y installer et on tangue, brassés par quelques interrogations.

On réfléchit à ce que serait notre quotidien une fois les touristes repartis.
Risquerait-on de s’ennuyer ?
Est-ce que ce serait un peu l’équivalent de rester après que le camp de vacances soit fermé et que tout le monde soit en mode « rentrée » ?

Et là vient la vague des grandes questions !
Pourquoi choisit-on de s’y installer ?
Qu’est-ce qu’on laisse derrière ?
Qu’est-ce qu’on gagne ?
Qu’est-ce qu’on risque ?
Est-ce qu’on va se sentir isolés ?
C’est quoi, la vie insulaire en hiver ?
Est-ce que les moyens de transport se font plus coûteux ou rares l’hiver?
Est-ce que ça prend un tempérament ou des qualités particulières, ou simplement des conditions favorables pour habiter aux Îles-de-la-Madeleine?

Une accalmie favorise deux observations:
On n’a pas le sentiment de venir y chercher la solitude.
Il semble vraiment y avoir une communauté tissée serrée.

Maintenant, je plonge et partage avec toi quelques réflexions.
Pour vivre aux Îles, j’ai l’impression qu’il faut :

  • Savoir apprécier les contrastes

  • Être aventurier, aimer le risque

  • Savoir s’adapter et s’imprégner

  • Aimer la quiétude

  • Aimer être entouré

  • Vouloir faire une différence

  • Avoir un esprit libre et créatif

  • Aimer la nature

  • Être soucieux de son environnement

Est-ce que toi, tu y songes ?
Qu’est-ce qui t’attire ?
Qu’est-ce qui t’inquiète ?

Et si les Îles…
#etsilesiles

 

 

Photo© Isabelle Emond

Photo© Isabelle Emond

Saisonnalité et culture

Saisonnalité et culture

Le futur de nos voyages - Partie 2

Le futur de nos voyages - Partie 2