Dakhla occupe une place à part dans le monde du kitesurf. Les conditions climatiques assez exceptionnelles font que la pratique peut avoir lieu presque 365 jours par an. Le vent, que certains considèrent comme une contrainte, devient un immense atout pour la région.

D’un côté, il y a la baie et son étendue d’eau calme, majestueuse et transparente. On se retourne et sur l’autre rive, les vagues furieuses de l’océan Atlantique s’abattent contre les rochers.

“« Oubliez les ciels bas et les nuages menaçants! L’air est vif, le ciel dégagé, l’immensité aquatique d’une douceur sans égale. Au contact de la baie, le cœur s’ouvre autant que les pupilles. L’âme s’élève, l’immensité surgit à la portée de la main. » ”

— Extrait du livre La Baie de Dakhla.

Il faut savoir que le mois de janvier n’est pas considéré comme la haute saison pour le kite. Comme de fait, nous étions peu nombreux dans les hébergements. Donc, plus de choix, plus d’options, très peu de monde dans l’eau. De cinq à dix personnes seulement. Les prévisions laissaient présager des vents faibles, mais je n’ai utilisé que mes petites voiles et j’ai pu sortir tous les jours en lagune.

Côté Atlantique - à Westpoint, c’était plus difficile. Les nouvelles constructions obstruaient le vent en plus de nous pousser vers le large. Je ne ride jamais par vent off shore, donc les vents dominant n’ont pas permis plusieurs sorties . La direction du vent pendant notre séjour de trois semaines a été nord, nord-est. Or, pour sortir en sécurité, il ne faut pas de vent d’est, mais bien du nord.