Jericoacoara, Brésil

Jericoacora c’est un peu comme un spring break pour adultes, à l’année longue. Il y a de la musique, des gens qui rient, des bouteilles de bière qui se cognent, quelques kites qui jouent avec le vent, des surfers, des windsurfer, une cacophonie très festive au milieu de majestueuses dunes de sable tout prêt de l’eau.

Certain m’avait déconseillé l’endroit parce que le vent manque de constance et souffle souvent en grosse bourrasque. Contre toute attente, notre downwind nous a révélé un paysage magnifique depuis la mer. On avait l’impression qu’on admirait un désert infini en voyant toute ces dunes dorées.

Jericoacora, c’est un mirage dans le désert. Un village très commercial qui abrite des dizaines et des dizaines de restaurants, de bars et de boutiques. Les Brésiliens visitent pour un week-end tandis que les amoureux des sports nautiques profitent du lieu un, deux ou trois jours avant de continuer leur route.

La nuit tombée, l’ivresse s’empare de la ville. Les verres de plastiques vide de leur alcool semblent se multiplier et les déchets s’accumulent. Petit conseil, amène-toi un verre et une paille réutilisables. Tu te sentiras en paix avec toi-même et, même si c’est peu, tu feras une différence.

En voyage à l’autre bout du monde, les couchers de soleil sont toujours des moments magiques. Une sorte de rituel quotidien qui prend place sur les dunes de Jericoacora. Il s’agit d’un rendez-vous, peu importe où on se trouve dans le monde, pour un moment de pure beauté, de paix et de zénitude. À Jericoacora, dès que le soleil s’approche de l’horizon, l’exode commence.

Conseil : Oublie les attrapes touristes sur le roof top des poussadas. Assiste plutôt au coucher de soleil depuis la plage avec les gens de la place. Beaucoup plus authentique et gratuit.